Se reconstruire après un deuil
- kfarza
- 9 mai 2022
- 2 min de lecture
Le Deuil est une étape de vie traumatisante qu’il faut respecter.
Chacun a le droit de vivre son deuil comme il le souhaite, et la durée du deuil est propre à chaque individu.
La durée du deuil dépend également du lien de parenté, un parent qui perd son enfant aura besoin de plus de temps qu’un oncle qui perd un lointain cousin ou une connaissance.
L’annonce d’un décès est pour la plus part d’entre nous un choc, parfois violent, certains seront dans le déni, le refus, un état qui peut aller jusqu’à la sidération. Puis viendra la colère, le chantage, la révolte… qui feront place à la tristesse, à un état dépressif, une forme de léthargie… cette phase peut également nous ramener à un autre deuil non fait, enterré en quelque sorte pour faire taire nos émotions comme la société nous l’impose à l’heure actuelle.
Enfin viendra le temps de l’acceptation. Le pardon et la résignation prendront la place du refus et de la révolte pour faire place à l’intégration qui nous permet de nous reconstruire.

1. L’acceptation, c’est comprendre la nouvelle situation dans laquelle on se trouve, une situation qui nous est imposée par la vie. S’ouvrir à la perspective que la personne qui nous a quitté continue son chemin ailleurs et que nous devons continuer ici. Accepter que la vie continue et que l’on a le droit d’être vivant.
2. Eviter de conserver les affaires de la personne qui est partie, vider les armoires. Quand cela est possible changer les meubles, et surtout la literie s’il s’agit de son conjoint. Conserver les affaires d’un défunt, créer un « mausolée » nous empêche d’avancer de rester vivant.
3. Changer ses habitudes aussi rapidement que possible, vous alliez faire les courses le mercredi à 9h, et bien allez y le jeudi a 14h. Créer votre nouvelle vie en mettant de la vie dans la vôtre… Des plantes, une nouvelle décoration, démarrer une nouvelle activité, poterie, dessin, danse, marche…

4. Si vous en ressentez le besoin vous pouvez créer une journée dédiée à la mémoire de votre défunt. Cette journée doit être un moment de joie et de convivialité.
5. Tout se déroule comme prévu, comprendre la loi de la création, tout a un début et une fin. Notre défunt bien qu’il nous manque est à sa place dans l’au-delà.
Le deuil peut nous permettre de nous intéresser à l’autre vie, à l’après vie… que se passe-t-il ? existe-t-il autre chose ?
Nulle question ici de débattre, chacun est libre de ses pensées. En revanche, il est permis de comprendre le deuil, de se le réapproprier et de s’autoriser à le vivre pleinement, libéré des regards et des jugements. Il est question de pouvoir échanger, apprendre, comprendre, est VIVRE.
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